la gtl et la transV

La GTL
Je ne savais pas trop a quoi m’attendre et bien j’ai été surpris… 3 jours de vtt ça ne pouvait que me faire du bien physiquement, bon ce n’est pas à côté parce que la GTL c’est du côté de guéret…
6 heures de voiture plus loin j’arrive à bon port, je rejoints un ami parisien là-bas, c’est lui qui m’a branché pour l’accompagner…. 50 km le premier jours fait à 18km/h de moyenne avec 900 de dénivelé, le lendemain 70km avec 1500 fait à quasiment 15km/h et le dernier jours un 52 avec 1200 a 16km/h….
Zut ça change de ce que je connais et de mes moyennes, on est en mode course chronométré ça roule très vite pour moi et je mouline grave avec mon mono plateau en 28…. Les parcours là-bas c’est 70% de chemins larges 20% de routes et 10% de mono. L’organisation est bonne, tout ce passe bien le vélo et le bonhomme s’adapte mais au finale j’arrive à passer un bon moment en roulant différemment… on finit dans les choux du classement les meilleurs sont impressionnants et ça fait du bien de se dire qu’on est dans le dernier ça remet l’égaux a sa place.

La transv
Là on est dans du dure, c’est annoncé la journée va être fatiguant, le départ à 5h 30 dans les paddocks n’arrange rien…. 77km pour 3200 de monté et 4500 de descente, les chiffres font peurs…Normalement nous devions être trois mais titi déclare forfait la veille. Donc c’est avec romain que nous prenons le départ. La transv c’est une course solo le but est de passer la dernière barrière horaires dans le temps imparti. On commence par une monté de piste de ski, c’est bien ça monte sur le vélo, les avions partent devant, je prends mon rythme en fonction de ce qui va arriver… on monte pendant deux heures avec quelques portages obligatoires, quasiment 800 de de positif d’entrée… puis une belle descente, qui dur et dur et dur… le plus compliqué c’est de trouver sa cadence, la peur de se faire bobo ou de caser est bien présente donc difficile d’être alaise. Des passages pas mal violant mais ça le fait il faut être bien concentré la faute est vite arrivée.
Les km s’enchainent, ça se passe bien, c’est magnifique la bas, après faut aimer avoir 30cm pour mettre la roue et le précipice d’un coté et la montagne de l’autre….
Je retrouve romain plus loin, il m’attendait pour s’alimenter en eau, il avait tout bu, ça va que je n’étais pas trop loin derrière… on fait le reste de la rando ensemble mais il va payer le rythme du début, plus de ju pendant les 3 dernières heures… arrivé avec deux heures d’avance a la dernière barrière horaire on se félicite, on est finisher (sauf casse) mais on se doutait pas qu’il restait encore autant à faire… le compteur parle de lui-même encore 25km, mais 25 km la bas nous prennent 3h30…
A la transv il faut aimer pousser le vélo, beaucoup de montés sont impraticable, nous tombons même sur une bifurcation ou la monté peut être faite par un dfci ou par un portage, évidement c’est pas le genre de la maison de prendre le dfci !!!!
La transv c’est un dépassement de soit même, il faut y être préparé. Mon billet est déjà pris pour l’année prochaine !!!!